La Gontarde, refuge de la biodiversité
Ainsi, plus d’une vingtaine sont morts sur le site. Le parc étant apprécié des promeneurs, la municipalité ne souhaite prendre aucun risque et les arbres morts seront coupés pour éviter tout danger.
Le calendrier des travaux a été adapté pour éviter la période sensible du printemps pour les oiseaux, l’hiver des enjeux biodiversité peuvent toutefois persister, ainsi si présence de cavités pouvant être favorables à la faune, la LPO sera contactée pour inspecter les cavités et éviter tout impact sur les chauve-souris qui peuvent hiverner dans les troncs par exemple.
Lorsque cela est possible, les arbres sont taillés en chandelle (tronc coupé à 2-3 mètres de haut) afin que les animaux comme les pics, puis ensuite les mésanges, les insectes mangeurs de bois comme le Grand capricorne… puissent continuer à l’utiliser. Les arbres n’ayant pas pu être laissés sur pieds sont couchés au sol, les insectes peuvent ainsi continuer leur développement et les oiseaux s’en régaler ; ou coupés et rassemblés en tas afin de créer des zones refuges pour la biodiversité, notamment pour le hérisson qui pourra y passer l’hiver ou encore le Troglodyte mignon qui pourra y faire son nid.
Ainsi, les coupes d’arbres sont réfléchies et tout est mis en œuvre pour préserver la biodiversité sur la Gontarde. La relève est d’ailleurs assurée puisque la régénération naturelle du parc est favorisée. De jeunes plants d’arbres locaux (frêne, érable, chêne…) sont préservées des tontes pour permettre le développement de nouveaux arbres.
Plus d’information sur l’association : LPO Drôme